2017

Gaudel de Stampa, Paris

Gijs Milius, Andrea Romano, Camilla Wills

Pour sa première participation à ART-O-RAMA, la galerie parisienne Gaudel de Stampa présente le travail de trois artistes : Gijs Milius, Andrea Romano et Camilla Wills.

Gijs Milius est né en 1985 à Utrecht aux Pays-Bas.Il vit et travaille aujourd’hui à Bruxelles. Que ce soit avec ses dessins, ses sculptures et ses installations, il aime jouer avec les dimensions. La plupart de ses dessins sont des sculptures et des objets inventés ainsi que des situations en 2D et en 3D. Ses sculptures ont quant à elles toujours un aspect en 2D. Gijs Millius définit son approche comme « une confrontation permanente entre volume et surface plane. C’est un peu comme si les dessins cherchaient à devenir des sculptures« . 

Andrea Romano est né en 1984. Il vit et travaille à Milan. Fasciné par l’art flamand du XVIIe siècle, Andrea Romano a imaginé une exposition entièrement basée sur la technique du Doorkijkje en référence à une technique utilisée par les peintres flamands de cette période. Cette technique permet de construire un récit qui dépasse le premier plan de la toile et donne ainsi une profondeur particulière à celle-ci. Parmi les séries d’œuvres présentées, on retrouve « Cast of Pillow » et « Potsherds & Gaze ». La première est un ensemble de photographies, dont la plupart est en noir et blanc, qui montrent à travers une certaine forme de sensualité, des bras qui enlacent, des mains qui caressent ou pressent des oreillers et des draps de plâtre moulé ou de mousse polyuréthane expansée. La seconde est une reproduction de mémoire d’une de ses précédentes séries de dessins au feutre. Réalisée à l’aide de néons, l’œuvre rappelle des graffitis primitifs abstraits que le spectateur doit déchiffrer.

Camilla Wills, née en 1985 au Royaume-Uni, est une artiste et éditrice basée à Bruxelles. Sa première exposition solo « Driven By Thoughts » a été présentée à Chapter NY (New York). Selon Sam Korman, critique d’art pour ArtForum, « Driven by Thoughts » « a tout du caractère sinistre d’un orphelinat de l’époque victorienne. Les artifices et la perversité émanant de « Driven by Thoughts » rappellent les petits salons chics du dix-neuvième siècle.«