31 Project, Paris
Hélène Jayet, Georgina Maxim et Charlotte Yonga
31 Project propose une sélection d’œuvres de Georgina Maxim, Hélène Jayet et Charlotte Yonga, trois artistes femmes dont le trait, la ligne de fil cousu et le geste photographique sont utilisés comme de nouvelles formes d’écriture racontant d’autres histoires collectives mêlés à des souvenirs personnels.
Hélène Jayet, comme Charlotte Yonga sont toutes deux photographes et développent en parallèle une pratique du dessin, comme une transposition du geste mécanique vers celui de la main tressant ainsi un nouveau regard sur le monde qui les entoure.
Photographe militante, Hélène Jayet s’interroge sur « la fabrique de l’image » et utilise le pixel comme motif premier et répétitif de son dessin. Elle travaille avec ce langage pour fragmenter les images et les recomposer pixel par pixel, à la main, étirant ainsi le processus de création et de révélation.
Charlotte Yonga, photographe de l’intime, a développé un travail de dessin important et encore très peu exposé. Des séries sur carnet, dessins colorées et témoignages profondément personnels que l’artiste envisage comme un carnet de bord.
Les œuvres textiles de Georgina Maxim viennent s’insérer là dans ce fil de l’intime et de l’émotionnelle avec ses œuvres textiles qu’elle apparente à une géographie mentale et mémorielle. En utilisant les techniques de la broderie, de la couture et du tissage, Georgina Maxim crée des œuvres singulières. Les vêtements féminins de seconde main qui composent ses œuvres sont déchirés en des centaines de bandelettes, puis ré-assemblés et cousus à la main, créant ainsi des pièces textiles dont les reliefs racontent l’absence des corps et les récits contenus par chacun de ces vêtements.