Triangle – Astérides
Le prix du ticket
Du 3 février au 1er septembre 2024
Aline Bouvy
Sous le commissariat de Victorine Grataloup, Marie de Gaulejac et Thomas Conchou
Une haute grille ourlée comme une lèvre, ornée d’un œil et de larmes, barre l’espace d’exposition dès son entrée. D’un côté : des costumes pendent du plafond, esquissant une faune sous-marine spectrale. De l’autre, pour qui pourra entrer : une sculpture monumentale — mi-visage grimaçant, mi-jambes entrouvertes d’où s’échappent d’étranges cris — et une cabine de verre sans tain se font face, au milieu d’un parcours auquel incitent, au sol, de larges jetons. Des murs aux œuvres, tout est blanc. « D’un blanc presque trop blanc », pour reprendre les mots de l’artiste Aline Bouvy.
Hymne aux murènes
Du 21 juin au 13 octobre 2024
Fabienne Audéoud, FSB Press, Cécile Bouffard avec Eileen Myles, Pauline L. Boulba, Claude Eigan, Gustave Girardot, Aminata Labor, Natacha Lesueur, Ingrid Luche, Béatrice Lussol, Bruno Pélassy
Sous le commissariat de Mathilde Belouali
Malaimées pour leur abord peu commode, leur mine renfrognée et leur vie dans les profondeurs, les murènes ont mauvaise réputation. Comme souvent, c’est injustifié : elles n’attaquent que quand elles se sentent menacées ; autrement elles sont indifférentes et parfois même tendres. Certaines naissent femelles pour devenir mâles au cours de leur vie, ou inversement. Leur apparente bizarrerie les a amenées à devenir les animaux attributs d’Ursula, la « méchante » de la version Disney de La petite sirène, chez qui coïncident une identité de genre trouble et des intentions malfaisantes. Elle les a aussi amenées à symboliser une forme de vie et de désir hors-normes et libérateurs dans le roman d’apprentissage lesbien de l’écrivaine Mireille Best intitulé Hymnes aux murènes (1984).
Informations
Adresse : Friche la Belle de Mai, 41 rue Jobin, 13003 Marseille