2017

Marcelle Alix, Paris

Aurélien Froment, Jean-Charles de Quillacq, Louise Hervé & Chloé Maillet, Laura Lamiel, Ernesto Sartori

« À nos forces motrices »

« Les mains d’une seule personne capables de construire un Palais Idéal.
La main d’une seule personne qui dessine pendant trois ans, trois mois, trois jours.
Le gant usé d’un travailleur qui semble encore agir.
Les mains du boulanger remplacées par celle de l’artiste.
La main du peintre qui crée de toute pièce un paysage infini.
La main de l’architecte qui convainc d’autres mains d’utiliser la poussière de roche et la terre moulée pour créer une ville utopique et vivre sous « un seul toit ».
Celles d’un pédagogue qui invente des objets simples manipulables pour expliquer la complexité de notre monde, ensemble.
Les mains réunies des saint-simoniens propageant leur foi par le travail, la parole et le chant.
Cette présentation est l’occasion de regarder transversalement les références qui ont participé à la création de quelques œuvres. Si les analogies formelles ne manquent pas, nous souhaitons avant tout profiter de cette sélection et de cet accrochage pour mieux comprendre ce qui relie les artistes que nous défendons, du point de vue d’un certain rapport au travail, que nous le vivions comme une activité isolée ou comme un partage des idées et des forces.
« 

Texte : Cécila Becanovic