Doris Ghetta, Ortisei
Johannes Bosisio et Pietro Moretti
La Galleria Doris Ghetta présente un dialogue entre deux jeunes artistes, Johannes Bosisio et Pietro Moretti, qui réfléchissent sur les corps, sur sa relation avec les êtres humains, ainsi qu’avec le passé et l’avenir.
Johannes Bosisio (1994, Bolzano, Italie) explore le paysage urbain à la recherche de ruines technologiques telles que des épaves de voitures et des composants métalliques qu’il transforme en sculptures à l’esthétique agressive : acier, métal, miroirs, silicones et vis constituent sa grammaire froide, brillante et sans faille. Intéressé par la relation entre l’homme et la machine et par le rêve utopique de la technologie, Bosisio fait le pont avec la projection du passé et imagine ce qui restera dans le futur de cette technologie qui semble parfaite mais qui est sujette à l’usure du temps.
Pietro Moretti (1996, Rome, Italie) présente des peintures à l’huile et des aquarelles qui tissent des récits entre le quotidien et le fantastique, interrogeant l’ambivalence des émotions dans les relations intimes, la complexité de l’appartenance et de l’identité dans la dynamique masculine. S’inspirant de l’atmosphère des contes de fées et des fables, de la bande dessinée avec quelques éléments du grotesque, ses œuvres se concentrent sur le corps, qui est le moyen par lequel nous entrons en relation, dialoguons et nous heurtons aux valeurs et aux attentes d’un contexte social donné. Les scènes dépeintes avec des couleurs expressionnistes dans les œuvres de Moretti créent un univers familier, à la fois aliénant et onirique.