Making love to unknown cities, 2018-2022

Katrin Ströbel

 

Performance en collaboration avec Diyae Bourhim, artiste.

Le jeudi 25 août 2022, à 18h30. Exposition JAIMES, Triangle-Astérides, Tour Jobin, 4ème étage.

 

« Making love to unknown cities » est à la fois une installation et une lecture performative qui a été développée pour l’exposition « My North is your South » à La Kunsthalle Mulhouse en 2018. C’est un projet aux dimensions multiples sur le corps (féminin), l’espace public et le(s) espace(s) d’intimité. « Making love to unknown cities » sont deux combinaisons identiques qui peuvent être portées de deux manières. Des dessins d’architecture, des itinéraires de voyage, des morceaux de cartes personnelles et des fragments de textes sont imprimés sur le tissu. Ces éléments encadrent le corps dans un contexte spécifique et évoquent l’impact que notre environnement urbain a sur l’individu. Le vêtement devient une seconde peau importante, chargée d’histoire et de culture. L’édition « Making love to unknown cities » en français, en allemand et traduite en arabe darija pour l’exposition JAIMES 2022, examine la relation entre le genre, le corps et l’espace public dans différents contextes culturels.

 

 

Triangles-Astérides

 


Katrin Ströbel

 

Les dessins, œuvres in situ et installations de Katrin Ströbel sont basés sur un questionnement critique des conditions sociales et géopolitiques qui définissent notre quotidien. Le travail de Ströbel porte sur les codes culturels et les langages (visuels), mais aussi sur des sujets tels que le colonialisme, la migration et le déplacement forcé et montre à quel point les politiques de genre et de l’espace sont liées. Avec une perspective critique et ironique, l’artiste déconstruit les relations de genre et les stéréotypes féminins dans ses dessins et collages.

 

Katrin Ströbel a présenté son travail dans des expositions monographiques et collectives à travers le monde ; entre autres à Berlin, Lima, Lagos, Rabat, Brisbane, New York, Marrakech, Johannesburg et Dakar. En France, son travail a été présenté entre autres au MAMAC à Nice (2021), au Frac Picardie (2022) au Frac Lorraine à Metz (2016), à l’Espace de l’Art Concret à Mouans Sartoux (2018) à la Kunsthalle à Mulhouse (2018), à Drawing Now, salon de dessin contemporain Paris (2022) et à Pareidolie à Marseille (2017).

 

Diyae Bourhim

 

Née à Rabat en 1999, Diyae Bourhim développe le projet « Maisons à Vendre », un projet initié en 2021, lors d’une résidence artistique à Tanger, sur les habitats de sa médina. Il questionne le territoire du sensible à travers une contemplation introspective. Cette réflexion qui se tourne vers l’intime viens re-narrer les récits de vie qu’une maison, un foyer, pourrait évoquer. À travers des médiums tels que la sculpture, la broderie, la sérigraphie, et la photographie, Diyae Bourhim explore les croisements de l’intime et du public qui s’expriment par le biais de l’habitat, et les différentes possibilités plastiques et visuelles qu’il peut offrir. « À la recherche des formes architecturales de l’intimité, je construirai des foyers ayant comme édifice, les récits et mémoires accumulées de ses habitants. »

Actuellement en résidence chez Fræme dans le cadre des Résidences Méditerranée

Katrin Ströbel Making love to unknown cities, 2018-2022. Courtesy de l'artiste. ©Camille CHASTANG