2019

Beaux-Arts de Marseille, Marseille

Abdelkrim Benimam, Luisa Ardila Camacho

Prix François Bret 

Beaux-Arts de Marseille

 

L’école des Beaux-Arts de Marseille, (École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée), a le plaisir d’annoncer le premier Prix François BRET des Beaux-Arts de Marseille.

Le peintre François BRET a été celui qui, nommé directeur de l’école des Beaux-Arts de Marseille, a convaincu la municipalité d’alors de construire l’école de Luminy. Engagé dans la réforme des enseignements de l’art et de l’architecture, il a été, par exemple, parmi les premiers à donner une place à la photographie dans une école d’art, en invitant, notamment, Lucien Clergue. Il a fait entrer les peintres de “support-surface” à Luminy, donné un enseignement à César. C’est sous sa direction que les Beaux-Arts de Marseille entrent dans une nouvelle ère. En 1976, la jeune création marseillaise s’expose au Musée d’art moderne de la Ville de Paris.

Ainsi, donner le nom de François BRET au Prix des Beaux-Arts de Marseille, ce n’est pas se tourner vers le passé, mais bien prendre appui sur une histoire forte pour mieux affronter l’avenir.

Le Prix François BRET des Beaux-Arts de Marseille sera décerné chaque année par un jury de professionnels à deux jeunes diplômé.e.s de l’école, un.e en art et un.e en design qui bénéficieront d’un focus lors du salon Art-o-rama et d’un accompagnement de la part des membres du jury.

Les Beaux-Arts de Marseille remercient la famille de François BRET d’avoir accepté que son nom soit donné à ce prix et d’avoir participé à son organisation.

 

Les lauréat(e)s depuis 2012 (Art) :

– 2012 : Aldric Matthieu

– 2013 : Elsa Dessarps

– 2014 : Mountaincutters

– 2015 : Robin Touchard

– 2016 : Mahatsanga Le Dantec

– 2017 : Nina Tomas

– 2018 : no prize

Premiers Lauréats du Prix François Bret : Luisa Ardila Camacho (art) et Abdelkrim Benimam (design)

 

Cette année les membres du jury ayant répondu présent sont :

 

  • Raphaëlle Segond, architecte
  • Delphine Borg, architecte
  • Marie-Christine Pailhas (fille de François Bret)
  • Aurélie Berthaut (Galerie art-cade)
  • Michèle Sylvander (artiste)
  • Jérôme Pantalacci (directeur d’art-o-rama)
  • Adrien Lacroix (responsable du département art contemporain chez Leclere et petit fils de François Bret)
  • Jean-Noël Bret (historien d’art et fils de François Bret)
  • Nicolas Veidig-Favarel (Double V Gallery)

 

Abdelkrim Benimam, jeune designer franco-algérien, fraîchement diplômé des Beaux-Arts de Marseille présente pour la 10ème édition d’Art-O-Rama, les projets développés autour d’une ressource vitale :  l’eau.

 

Natif d’une double culture, jusqu’à l’heure actuelle, sa vie a été bercée par mille et un allers-retours entre les deux rives de la Méditerranée, la France et l’Algérie. Ces moments ont affûté son sens d’observation et de comparaison tel un ‘’jeu des sept erreurs’’ entre les deux pays. Simple curiosité ou simple constat, il aperçoit clairement les nuances des deux rives sans pour autant comprendre leurs différences, plus particulièrement celle de l’accès à l’eau dans les foyers à Alger.

 

Que ce soit par le contexte, la culture ou l’idéologie inculqués dans sa famille, cette période l’a fortement sensibilisé pour faire de l’eau l’objet de toutes ses attentions.

 

Tentant de requestionner la relation que nous entretenons avec l’eau et conscient de ses enjeux futurs, les projets présentés se nourrissent d’expériences vécues, pour en faire des objets à la fois sensibles et innovants.

 


 

Luisa Ardila

Bogotá, 1990

 

« Mon travail est construit autour de la peinture à l’huile et à l’acrylique.
Il convoque également la photographie et le collage comme outils de fabrication d’une image. Je compose avec des éléments hétéroclites issus de mon entourage. C’est le quotidien qui m’inspire, je filtre le réel à travers mon appareil. Cela crée une première distance entre mon regard et le sujet, un premier écran de projection. Sur la toile les éléments choisis deviennent les fragments d’un ensemble fictionnel dont la couleur et la proximité des plans, révèlent une narration subjective propre à la peinture et au regardeur. J’ai une fascination pour la géométrie des architectures d’habitats et des personnages habillés. C’est la base de mon vocabulaire pictural aujourd’hui. »

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