Longtermhandstand, Budapest

Julie Béna, Róza El-Hassan, Péter Gallov, Ádám Ulbert

Longtermhandstand est un système international de galerie d’art et un centre de soins de l’âme, emergisé par Peter Bencze et Réka Lőrincz.

« Nous nous positionnons (handstanding) sur le terrain de l’art contemporain avec une vision à long terme (longterm).

Longtermhandstand prépare pour Art-o-rama cette année une présentation médiatiquement diversifiée, allant du dessin contemporain à l’art basé sur la recherche.

Leur stand présentera des œuvres d’artistes internationaux de renom. Aux côtés des œuvres de Julie Béna, l’une des artistes françaises les plus prometteuses, trois artistes de Budapest, Péter Gallov et Róza El Hassan, présenteront des œuvres sur papier et Adam Ulbert une installation.

Julie Béna

Le travail de Julie Béna est constitué d’un ensemble éclectique de références, mêlant littérature contemporaine et ancienne, art brut et art populaire, humour et gravité, temps et espaces parallèles. Composé de sculptures, d’installations, de films et de performances, son travail semble souvent flotter dans un vide infini, se déployant sur une toile de fond fictive où tout est possible. Au cours des dernières années, Béna a développé une gamme de cosmologies personnelles dans lesquelles elle met en scène des personnages et des objets apparemment banals qui ont des conversations et des interactions énigmatiques les uns avec les autres. De Pantopon Rose – un personnage tiré du « Naked Lunch » de William S. Burroughs – à Miss None et Mister Peanut – une perruque flottante désincarnée et l’iconique cacahuète anthropomorphe monoculaire -, Béna confère à ses personnages une agence et une voix singulières, qui les définissent par ce qu’ils ne sont pas.

Julie Béna est née en 1982 à Paris, en France, et vit et travaille actuellement entre Prague et Paris. Elle est diplômée de la Villa Arson, à Nice, et a suivi les cours de la Gerrit Rietveld Academie à Amsterdam. En 2012-2013, elle a fait partie du Pavillon, le laboratoire de recherche du Palais de Tokyo, à Paris. En 2018, elle a été nominée pour le Prix AWARE women art prize.

Péter Gallov

« Tel un instrument optique sophistiqué, Peter Gallov se concentre sur un élément central dans certaines œuvres. Dans sa composition LavaThunder (2020), nous voyons un volcan en activité à travers une sonde aux bords ondulés. La juxtaposition de tons clairs et sombres incandescents offre à l’œil une sorte de mini-expérience de montagnes russes : les détails créent une illusion magique de coalescence qui effondre l’espace-temps. L’artiste, qui s’identifie à la pointe du crayon, commence son dessin en équilibrant sa posture, puis passe à une étrange répétition de mouvements par la prise de conscience du poids du bras. Au point qu’il n’y a plus de différence entre savoir et ne pas savoir. Le désir de retracer le processus créatif conduit aussi le destinataire dans ce jardin zen. » Patrick Tayler

Róza El-Hassan

Róza El-Hassan (°1966) est née à Budapest, où elle vit encore aujourd’hui. Après avoir étudié la peinture à l’Académie des beaux-arts de Budapest, elle poursuit ses études à la Städelschule de Francfort, puis au département intermédia de Budapest. Sa mère est hongroise et son père syrien, ce qui l’incite à s’interroger sur la formation de l’identité et de la société.
El-Hassan travaille avec de nombreux médias différents, couvrant souvent des sujets politiques « authentiques ». Son travail s’intéresse directement à l’« autre » subjugué, ce que le monde de l’art choisit souvent de négliger. Elle s’efforce ainsi de sensibiliser l’opinion publique au sort du peuple syrien pendant la guerre civile.
Alors qu’elle est aujourd’hui internationalement perçue dans un cadre discursif, son travail était à l’origine principalement perçu comme une imagination des énergies, comme par exemple ses objets littéralement montés du milieu des années quatre-vingt-dix. Cette dimension de son travail s’inscrit dans la tradition mystique de l’Europe centrale.

https://www.longtermhandstand.art/