Tatjana Pieters, Gand
Ben Edmunds, Anneke Eussen, Indrikis Gelzis, Matthijs Kimpe et Lucia Tallovà
La galerie Tatjana Pieters propose un dialogue entre 4 artistes qui jouent avec les définitions traditionnelles de la sculpture et de la peinture.
Les artistes sélectionné·e·s amènent au mur des objets en trois dimensions, proposant une déconstruction d’images et d’objets afin d’explorer la relation entre le matériel et l’immatériel.
Eussen assemble méticuleusement des pièces de matériaux et d’objets mis au rebut dans des compositions élégantes qui remplacent leur origine fonctionnelle. Travaillant souvent avec du verre recyclé, du métal, du marbre et du bois, elle conserve les traces du temps et ne change leur apparence que par une réorganisation des éléments.
S’appuyant sur ses expériences personnelles de la voile, de la planche à voile et du cyclisme, Edmunds explore les parallèles entre la peinture abstraite et les sports d’aventure. Il réfléchit aux conventions de la peinture en combinant des toiles librement teintes avec des cadres apparemment prêts à l’emploi parfaitement exécutés rappelant les équipements sportifs.
Les sculptures de Gelzis faites d’acier, de bois et de textile, reflètent une réalité syntaxiquement fragmentée ouverte à l’interprétation. Grâce à cela, l’artiste consolide matériellement et abstrait les informations dans des peintures et/ou des sculptures qui semblent cartographier des sortes de données mais refusent avec désinvolture la lisibilité.
Les peintures en 3 dimensions de Matthijs Kimpe reproduisent des images numériques par des moyens analogiques en entrelaçant surface et profondeur. En utilisant des mailles, des écrans et de la peinture en aérosol comme matériaux primaires, il compose soigneusement ses toiles en créant l’impression de mouvement d’une image fixe.
http://www.tatjanapieters.com/