text manifesta

Néphéli Barbas

 

Née en 1990 à Orléans 

Vit et travaille à Paris 

 

Les dessins, objets, sculptures, installations de Néphéli Barbas déconstruisent et fragmentent les structures, architectures ou images qui composent la réalité. Elle étudie un aspect visuel de l’environnement urbain, qui serait le patrimoine identitaire propre à un quartier ou une ville. De cette manière, elle cultive au sein de ses installations une ambivalence entre une vision d’ensemble et une inspection minutieuse de terrain, entre planification architecturale et évolution botanique. 

 

Julien Bourgain

 

« Mon univers parfois festif, parfois inquiétant, suggère aux spectateurs de prendre le temps de regarder, de participer, de se rencontrer ou de se perdre. Il y a du gag, mais pas seulement, peut-être aussi de la poésie, de l’absurde, de la couleur, de la lumière et du partage. Le réel s’entremêle au fictif, le va-et-vient entre performances et vidéo est un moteur formel. Seul ou bien entouré, je raconte des histoires qui donnent à voir le paysage comme un cadre cinématographique. » 

Louise Mervelet

 

Louise Mervelet, née en 1994, vit et travaille à Noisy-Le-Sec.  

Elle considère que son esthétique est contestataire. Son esthétique pop questionne la notion de divertissement en tant qu’arme de résistance et de subversion. Elle combine une pratique plastique d’atelier à un travail théorique ancré dans le champ du féminisme intersectionnel et des queer studies. 

Quelques exposition : Salon de Montrouge, Montrouge (2019),  Réouverture du couvent de la Cômerie, Marseille (2020), Lectures de textes de Kathy Acker sur une invitation de Claire Finch, pour le lancement du livre «Kathy Acker (1971-1975)» par Claire Finch et Sébastien Jallaud, B Books puis Diffrakt, Berlin (2020) 

 

Flore Saunois

 

Au travers d’installations, pièces sonores, performances, sculptures, ou éditions, Flore Saunois explore la matérialité du langage. Nommer rendant réel, elle s’intéresse au point de bascule entre apparition et disparition des choses. Tenter de suspendre la fugacité d’un objet, d’un événement ou d’un phénomène, tracer les contours de possibles, sont autant de moyens d’interroger, en creux, leur condition même d’existence.  S’inscrivant dans une relecture des principes de l’art conceptuel, ses travaux explorent avec malice la brèche entre trivial et extraordinaire, le dérisoire comme source d’une poésie latente.  

 

Née en 1987 à Pertuis, Flore Saunois est diplômée des Beaux-Arts de Berlin (UdK – 2012), du Conservatoire de Théâtre de Rome, et des Beaux-Arts de Marseille (ESADMM – 2018). 

Son travail a été présenté dans divers lieux, institutions et événements : Reid Gallery, Glasgow, France Culture (Creation On Air), en 2017 ; APA (A performance Affair – Art fair), Espace Vanderborght, Bruxelles, MAC (Musée d’Art Contemporain de Marseille), CipM (Centre International de Poésie Marseille), Château de Servières, Marseille, en 2018 ; Institut Français de Hambourg, Collection Lambert, Avignon, en 2019 ; en 2020 et à venir, MAMC+ (Musée d’Art Moderne et Contemporain de St-Etienne), Manifesta 13 (Friche la Belle de Mai, Galerie des Grands Bains Douche), Marseille. 

Ses textes ont été publiés par le CipM, le Bureau des Positions, Novo, et les éditions Extensibles.