Dürst Britt & Mayhew, La Haye
Jacqueline de Jong, Alexandre Lavet
Jacqueline de Jong (1939) a été impliquée dans les réseaux d’avant-garde européens dans les années 1960, y compris le Gruppe SPUR et le mouvement international Situationniste engagé. Elle est vénérée pour avoir fondé, édité et publié The Situationist Times, un magazine paru entre 1962 et 1967. Ses activités d’édition, de peinture et de sculpture s’étendent sur cinq décennies, au cours desquelles des motifs d’érotisme, de désir, de violence et d’humour continuent de se créer et de se reproduire. Dans sa pratique picturale, elle a facilement basculé entre différents styles: de la peinture expressionniste à la nouvelle figuration et au pop art.
Actuellement, De Jong présente une exposition personnelle majeure au Stedelijk Museum d’Amsterdam, jusqu’au 18 août 2019. Le 18 mars 2019, elle a reçu le Prix AWARE du mérite exceptionnel au ministère de la Culture de Paris, en France.
Parmi les expositions personnelles récentes, une rétrospective au musée Les Abattoirs de Toulouse, Same Player Shoots Again! chez Malmö Konsthall, Imagination à Rebours chez Dürst Britt & Mayhew et Disobedience Imaginary au Château Shatto à Los Angeles. Parmi les expositions de groupe récentes, citons « The Most Dangerous Game » à Berlin, « Nightfall » chez Mendes Wood, Bruxelles, « Defacement » chez The Club à Tokyo, « Die Welt Als Labyrinth » chez MAMCO à Genève, « De Calder » à Koons, « Jewels of Artists » au Musée des Arts Décoratifs à Paris, « la Section Littéraire » à la Kunsthalle à Berne et « L’Avant Garde n’abandonnent pas: Cobra et son héritage » à Blum & Poe à Los Angeles.
Les œuvres de De Jong sont conservées dans des collections privées et publiques, notamment le Moderna Museet, Stockholm; Musée Cobra pour l’art moderne, Amstelveen; Musée Arnhem; Musée Jorn, Silkeborg; Lenbachhaus, Munich; Henie Onstad Kunstsenter, Oslo; Kunstmuseum Göteborg; MCCA Toronto; Centre Pompidou, Paris; Musée Stedelijk d’Amsterdam. En 2011, l’ensemble des archives de De Jong datant des années 1960 a été acquis par la bibliothèque Beinecke Rare Book & Manuscript de l’Université de Yale à New Haven.
La pratique d’Alexandre Lavet joue avec l’idée du vide, de la disparition et de l’effacement. Sous l’apparente homogénéité des espaces d’exposition, se trouvent les détails qui marquent l’unicité et la spécificité de chaque lieu. Ce sont ces éléments que Lavet souhaite mettre en lumière, rendant ainsi le spectateur plus conscient de l’environnement qui l’entoure. Pour cela, il déploie des interventions subtiles dans ce qui semble être des espaces vides; ongles oubliés méticuleusement coupés dans du graphite, des gouttes de peinture en émail ou des légendes sur un mur qui ne se réfèrent qu’en elles-mêmes.
Alexandre Lavet (1988, FR) a obtenu son baccalauréat et sa maîtrise en beaux-arts à l’École supérieure d’art de Clermont-Ferrand (France). Parmi les expositions personnelles récentes, on peut citer «Tous les jours, je ne le fais pas» au CAC Passerelle à Brest, en France, «Apprendre d’hier. Vivre pour aujourd’hui. Regarde demain. Reste cet après-midi »chez Deborah Bowmann à Bruxelles,« Je préférerais ne pas le faire »à la Galerie Paris-Beijing à Paris, et« La cigarette n’est pas encore plus goûtée au soleil »chez Dürst Britt & Mayhew. Les expositions de groupe récentes comprennent «Vision» au Palais de Tokyo à Paris, «Run Run Run» à la Villa Arson à Nice, «Territoires / territoires» à la galerie TARS à Bangkok et «The Context» au musée Flehite à Amersfoort, Pays-Bas. . Ses œuvres font partie de collections privées et publiques, notamment du musée d’art de Lisser à Lisse, aux Pays-Bas. Alexandre Lavet vit et travaille à Bruxelles.